Une usine de transformation de manioc à Sangmelima en 2012

Publié le par W A O

Le président de la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat du Cameroun (CCIMA), a présenté le projet ce vendredi 9 décembre 2011 à Douala.

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C’était au cours des travaux de la 6e assemblée plénière de la chambre consulaire. Cette mandature s’achève avec l’organisation des élections consulaires dont la date a été fixée par arrêté du ministre de l’Industrie, des mines et du développement technologique (MINIMIDT), au 17 janvier 2012. Ce scrutin doit en principe permettre un renouvellement des membres de l’assemblée plénière, 160 au total.
La construction de l’usine de transformation de manioc de Sangmelima constitue le projet phare du plan d’actions 2012 présenté par le directeur général de Centrale Voyages. Cette usine sera appelée " Unité de transformation industrielle du manioc (UTIM)"

D’après les prévisions du directeur général de Centrale Voyages, cette usine sera aménagée et équipée en 2012. Christophe Eken ne donne malheureusement pas de date précise. En tout cas, c’est le premier projet qui préoccupe le président de la CCIMA. Un projet qui, en réalité, est le prolongement du Centre d’incubation pilote (CIP) de Bonaberi, spécialisé dans la fabrication de la farine de manioc, Akwakwa notamment. Le deuxième projet porte sur la finalisation des études de faisabilité technique et financière ainsi que l’achat des équipements de l’UTIM de la région du Centre. L’intensification des activités de formation et de recherche appliquée du CIP de Douala par la multiplication des sessions de formation et l’installation effective des Jeunes transformateurs de manioc (JTM) dans leur bassin de production de provenance est l’autre grand chantier de 2012. « Toutefois, le développement des activités du Centre de gestion agrée (CGA) de Douala et de la Bourse de sous-traitance et de partenariat (BSTP) tout comme l’accès à l’information économique, technologique, juridique et commerciale, n’en demeurent pas moins des axes d’intervention privilégiés », relève Christophe Eken.

 

 

Feuille de route 

D’après lui, ce plan d’actions s’inscrit dans les objectifs affichés du DSCE, le document de stratégie pour la croissance et l’emploi, en particulier ceux ayant trait aux réponses à apporter à la problématique de l’emploi des jeunes et à la compétitivité des entreprises. « Il devrait permettre une amélioration de notre visibilité auprès de nos ressortissants, des pouvoirs publics et des partenaires au développement grâce à la mise en œuvre de programmes adaptés aux besoins importants et aux nombreuses attentes des acteurs économiques du secteur privé », prophétise-t-il. Dans l’ensemble, ce plan d’actions cadre avec la feuille de route tracée par le ministre de l’Industrie, des mines et du développement technologique (MINIMIDT), lors de l’installation de l’actuel bureau. 
Avant de présenter ces projections, Christophe Eken est abondamment revenu sur ses réalisations pendant des cinq ans. On retient, entre autres, le démarrage des activités du CGA de Douala, le développement des activités du Centre renforcé de ressources AGOA, le démarrage des activités du Programme pilote d’appui à la mise à niveau, la normalisation et la qualité (PPAMNQ), de la Bourse de sous-traitance et de partenariat (BSTP), du recensement et de l’enregistrement des artisans, avec un programme de délocalisation, du renforcement des entreprises artisanales par le compagnonnage artisanal et la création en 2012 d’un Centre de ressources professionnelles sur les métiers du cuir et les professions connexes.

Journal du Cameroun

Publié dans Société

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